Le « kigurumi » est un mot japonais qui se décompose en deux parties : « kiru » (porter) et « nuigurumi » (peluche). À l’origine, il désigne des artistes costumés en mascottes de personnages animés, qui apparaissent souvent dans des parcs d’attractions, des événements ou à la télévision au Japon. Cependant, le terme a évolué pour désigner également des grenouillères confortables et décontractées à l’effigie d’animaux ou de personnages populaires.
Origine du kigurumi :
Mascottes et personnalités publiques : L’idée de se déguiser en personnage de dessin animé ou en animal n’est pas nouvelle au Japon. Depuis des décennies, des artistes déguisés en mascottes apparaissent dans des lieux publics, offrant des opportunités de photo et de divertissement.
Culture du « kawaii »: Au Japon, la culture du « mignon » ou « kawaii » est omniprésente. Les costumes de kigurumi, avec leurs designs mignons et fantaisistes, s’inscrivent parfaitement dans cette esthétique.
Évolution et popularité internationale :
- Vêtement de nuit et de détente : Vers les années 2000, le kigurumi a commencé à gagner en popularité en tant que vêtement de nuit ou de détente à domicile. Sa simplicité, sa chaleur et son côté amusant ont fait de lui un choix populaire pour se détendre chez soi.
- Événements et festivals : Les kigurumis sont devenus populaires dans des contextes festifs, notamment lors de conventions d’anime, de festivals de musique et d’événements où les costumes sont encouragés.
- Internationalisation : Grâce à Internet et à la mondialisation de la culture pop, le kigurumi a commencé à être adopté et acheté en dehors du Japon. Il est maintenant courant de voir des personnes porter des kigurumis dans divers pays, notamment aux États-Unis, en Europe et en Australie.
Actualité:
Le kigurumi continue d’être populaire à la fois comme vêtement de détente et comme déguisement pour divers événements. Avec la croissance des cultures geek et cosplay à l’échelle mondiale, les kigurumis ont trouvé une niche auprès des fans d’anime, des festivaliers et de ceux qui cherchent simplement un vêtement de nuit amusant et confortable.
De plus, avec la montée des médias sociaux, il n’est pas rare de voir des photos et des vidéos de groupes d’amis portant des kigurumis lors de soirées pyjama ou d’événements festifs.
En résumé, le kigurumi est un excellent exemple de la manière dont une mode ou une tendance spécifique à une culture peut se répandre à l’échelle mondiale et être adoptée dans divers contextes et pour diverses utilisations.
Est ce qu’on connait l’identité de l’homme qui a créé le premier kigurumi ?
L’histoire du kigurumi, en tant que costume de mascotte et, plus tard, en tant que vêtement décontracté, est largement liée à la culture japonaise et à la popularité croissante de la culture « kawaii » (mignonne) au Japon. Cependant, il n’y a pas d’enregistrement ou de documentation claire attribuant la création du premier kigurumi à une personne spécifique. C’est en partie parce que la notion de costumes animaliers ou de mascottes a des racines qui remontent bien avant l’apparition du terme « kigurumi » tel que nous le connaissons aujourd’hui.
En d’autres termes, bien que le kigurumi en tant que concept ait évolué au fil du temps au Japon, il est difficile de créditer une seule personne ou un seul groupe pour sa création. C’est plutôt le produit d’une évolution culturelle et d’une fusion d’influences, notamment l’attrait des mascottes, l’influence de la culture « kawaii », et la popularité des anime et des personnages fictifs.
Il convient de noter que, bien que le kigurumi en tant que grenouillère décontractée soit devenu populaire au cours des dernières décennies, l’idée de costumes animaliers ou de personnages a existé dans de nombreuses cultures bien avant cette tendance.